Cinéma et récit d’apprentissage dans Fresa y chocolate (1993) de Tomás Gutiérrez Alea et Juan Carlos Tabío : repenser l’identité cubaine
Résumé
Le film Fresa y chocolate du cubain Tomás Gutiérrez Alea se présente sous la forme d’un récit d’apprentissage dans lequel non seulement le jeune communiste David, s’ouvre à l’espace socio-politico-culturel de la marginalité, mais où son maître, Diego, apprend aussi, à l’inverse, le difficile exercice d’une tolérance qu’il défendait en ne la pratiquant que jusqu’à un certain point. L’objectif de ce film phare des années 90 est clair : dans cette œuvre testamentaire, le cinéaste qui avait défendu toute sa vie la Révolution cubaine, démontre que tout dialogue se fonde sur un double phénomène d’apprentissage, le seul apte à permettre de repenser l’identité cubaine à la fin du XXe siècle et à engager sur la voie de la réconciliation.
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